11/12/2019

Ethos salue la publication de la cinquième étude de Boston Common Asset Management concernant la gestion des risques climatiques par les grandes banques mondiales. Cette étude constate que les mesures prises par les banques sont encore largement insuffisantes. Ethos a collaboré à cette initiative internationale et mène un dialogue continu sur ce sujet avec les banques suisses leur demandant de s’engager davantage dans la lutte contre le réchauffement climatique en finançant la transition vers une économie faible en carbone.

Cela fait plus de cinq ans que Boston Common Asset Management, en partenariat avec un certain nombre d’acteurs régionaux dont Ethos, engage le dialogue avec 58 des plus grandes banques du monde, parmi lesquels Credit Suisse et UBS, concernant leurs politiques en matière de lutte contre le réchauffement climatique. L’étude constate certains progrès en termes de gouvernance, puisque 69% des banques sondées soutiennent désormais les recommandations de la « Task Force on Climate-related Financial Disclosures » (TCFD) et 78% effectuent des évaluations de leurs risques climatiques.

Malheureusement, l’étude montre que malgré ces évaluations, 40% des banques sondées n’ont pas de politique d’exclusions ou de restrictions de financement des sociétés émettant le plus de CO2. L’introduction prochaine en bourse du groupe pétrolier Aramco illustre bien la difficulté de passer de la parole aux actes : la banque d’investissement de Credit Suisse fait partie des principaux établissements financiers qui participeront à cette opération.

Ethos soutient les recommandations du rapport de Boston Common Asset Management qui demandent aux banques de :

  • Adopter une stratégie claire pour la « décarbonation » de leurs bilans, y compris des calendriers précis pour les restrictions et l'élimination progressive du financement des énergies fossiles et de la déforestation.
  • Fixer des objectifs précis pour accroître la proportion des financements durables dans l'ensemble des activités de financement.
  • Faire connaître publiquement leurs définitions de l'investissement « à faibles émissions carbone » et de l'investissement « vert », en notant qu’il s’agit parfois de réaffectations ou de « rebranding » de produits existants.
  • Définir une politique de lobbying responsable et promouvoir des politiques climatiques ambitieuses auprès des groupements d’intérêts, les gouvernements et les régulateurs.

Rapport de Boston Common Asset Management

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